ÉCORCE URBAINE
Logement semi-collectif + Atelier de sérigraphie
Square Barbara & rue des Remparts, Saint Marcellin
2015
Saint Marcellin est une ancienne cité fortifiée au cœur du Dauphiné. Aujourd'hui située sur un axe commercial reliant Grenoble à Valence, la ville se rajeunit petit à petit pour accueillir de nouveaux habitants.
La volonté première du projet Écorce Urbaine est de concevoir un habitat semi-collectif (partagé) pour deux familles types, à la lisière du centre historique, en lieu et place des anciens remparts. Afin de créer un édifice bénéfique pour l'expansion commerciale et artistique de la ville, un atelier de sérigraphie est intégré au batî, et plus spécifiquement à un des deux logements.
La volonté première du projet Écorce Urbaine est de concevoir un habitat semi-collectif (partagé) pour deux familles types, à la lisière du centre historique, en lieu et place des anciens remparts. Afin de créer un édifice bénéfique pour l'expansion commerciale et artistique de la ville, un atelier de sérigraphie est intégré au batî, et plus spécifiquement à un des deux logements.
Située en bordure d'un axe de circulation majeur, le but premier du projet était d'isoler au maximum les espaces de vie des deux familles du tissu urbain, et cela par un jeu de niveaux. Ainsi, le véritable rez de chaussée du projet se trouve en réalité au premier étage, et vient créer un détachement visuel et symbolique de l'Avenue Gambetta.
Les deux logements se font face, et sont séparés par un puit de lumière éclairant une terrasse partagée. Afin d'éviter les problèmes de vis à vis, les espaces de vie privée sont situés en périphérie de la parcelle, et camouflés de l'espace public par une double peau, qui vient jouer avec les percements existants du batî. Alors, cette paroi bardée de bois devient le voile sensible qui permet aux deux familles de s'isoler dans cet habitat, où chaque recoin devient un cocon, personnel ou partagé.
Les deux logements se font face, et sont séparés par un puit de lumière éclairant une terrasse partagée. Afin d'éviter les problèmes de vis à vis, les espaces de vie privée sont situés en périphérie de la parcelle, et camouflés de l'espace public par une double peau, qui vient jouer avec les percements existants du batî. Alors, cette paroi bardée de bois devient le voile sensible qui permet aux deux familles de s'isoler dans cet habitat, où chaque recoin devient un cocon, personnel ou partagé.