vêtements de l'océan et du bocage
janvier-septembre 2017
janvier-septembre 2017
mémoire
Dans Mille Plateaux, Deleuze et Félix Guattari proposent deux rapports au monde qui nous entoure. Ils décrivent un espace lisse tout en fluidité, sans limite et en renouvellement permanent. Ils l’illustrent par le feutre non-tissé et l’océan. Ils opposent cette conception à l’espace strié, rigide, territorialisé, stable, comme le tissage ou les bocages.
On peut alors se demander si ce couple Fluide/ Rigide existe au sein même des objets ? Peut-on le retrouver dans des civilisations éloignées ?
Ce mémoire rassemble des costumes traditionnels d’Europe et d’Asie. L’analyse de ces tenues traditionnelles fait ressortir des questionnements plus globaux. Les habits deviennent des formes géométriques, des espaces, des architectures. Les mécanismes techniques et culturels qui les constituent, les procédés de fabrication, la façon d’enfiler, de ressentir le vêtement ou le rapport qu’il entretient avec le corps mettent en lumière les propositions de Deleuze.
Le Fluide inclus des constructions dont la matière prend le pas sur la forme. Drapé directement sur le corps, elles s’adaptent à la personne et à ses besoins.
La rigidité sépare et organise, met une architecture en tension. L’habit se structure. Le textile passe du plat au volume. Il contraint et reconstruit de l’extérieur. Il agit sur le corps et réinvente une nouvelle image.
Les vêtements mixtes métissent les techniques et les aspects. Les caractéristiques et les qualités du fluide et du rigide s’accompagnent et se complètent. Ils racontent des histoires d’énergies communiquées, de rythmes vivants, de mouvements sensuels.
Les vêtements touchent au plus près de notre intimité. Ils ont un rôle déterminant dans la construction des identités individuelles et sociales. Ils reflètent l’Homme qui les conçoit.
Loin de se concentrer sur le corporel, ils tissent des liens avec d’autres domaines au premier abord plus lointains. Le corps, l’environnement, la culture se font écho.
Dans Mille Plateaux, Deleuze et Félix Guattari proposent deux rapports au monde qui nous entoure. Ils décrivent un espace lisse tout en fluidité, sans limite et en renouvellement permanent. Ils l’illustrent par le feutre non-tissé et l’océan. Ils opposent cette conception à l’espace strié, rigide, territorialisé, stable, comme le tissage ou les bocages.
On peut alors se demander si ce couple Fluide/ Rigide existe au sein même des objets ? Peut-on le retrouver dans des civilisations éloignées ?
Ce mémoire rassemble des costumes traditionnels d’Europe et d’Asie. L’analyse de ces tenues traditionnelles fait ressortir des questionnements plus globaux. Les habits deviennent des formes géométriques, des espaces, des architectures. Les mécanismes techniques et culturels qui les constituent, les procédés de fabrication, la façon d’enfiler, de ressentir le vêtement ou le rapport qu’il entretient avec le corps mettent en lumière les propositions de Deleuze.
Le Fluide inclus des constructions dont la matière prend le pas sur la forme. Drapé directement sur le corps, elles s’adaptent à la personne et à ses besoins.
La rigidité sépare et organise, met une architecture en tension. L’habit se structure. Le textile passe du plat au volume. Il contraint et reconstruit de l’extérieur. Il agit sur le corps et réinvente une nouvelle image.
Les vêtements mixtes métissent les techniques et les aspects. Les caractéristiques et les qualités du fluide et du rigide s’accompagnent et se complètent. Ils racontent des histoires d’énergies communiquées, de rythmes vivants, de mouvements sensuels.
Les vêtements touchent au plus près de notre intimité. Ils ont un rôle déterminant dans la construction des identités individuelles et sociales. Ils reflètent l’Homme qui les conçoit.
Loin de se concentrer sur le corporel, ils tissent des liens avec d’autres domaines au premier abord plus lointains. Le corps, l’environnement, la culture se font écho.
